Voici une de mes réflexions concernant la vie de nos jours.
Aujourd'hui je suis très triste, triste réalité.
Je ne connais pas la réponse ou les réponses à
tout ce capharnaüm humanitaire, j'en suis simplement
très triste.
Un jour nous avions une terre, une vraie terre,
une terre qui nous donnait de quoi vivre.
Nous avons abusé et détruit ce qu'il y a de plus
important et primordial dans notre vie sur terre.
Puis vinrent la guerre, l'après-guerre, les besoins,
l'évolution de la recherche,la vitesse, la production,
la facilité, la paresse, la consommation, l'abondance,
la SURproduction, la SURabondance, la SURconsommation etc.
Puis de notre EGO jamais satisfait, est né le voisin gonflé.
Si toi tu as ça, et bien moi j'aurai plus, plus gros, plus
riche, plus grand plus plus plus. Sans fin.
Et lorsque nous nous croyions comblés, l'égo sournoisement
s'est mis à nous insuffler des nouveaux besoins, en fait
ce ne sont pas des besoins, mais des désirs camouflés,
déguisés en besoins.
À la vitesse de la lumière, tout un chacun voulait
sa part de besoins que l'on nommait le luxe.
Le luxe de manger mieux, de manger plus.
Le luxe de voyager, de faire du sport, d'avoir une voiture,
une maison, une piscine, un bateau, un chalet,
des meubles importés, d'avoir plus que le voisin,
comme nous, gonflable.
Pour avoir tout ça, il faut de l'argent, alors commence
la course à l'argent, on étudie, on étudie pour avoir un
emploi payant.
Ce n'est plus important d'aimer ce que l'on fait pourvu
que ce soit payant. On pensera à notre santé plus tard,
car entendons-nous, nous avons tout le temps puisque
la recherche et la médecine avancent si vite que
la pérennité ou l'espérance de vie est repoussée
de plusieurs années, et ce, depuis peu, c'est-à-dire que les
recherches et les résultats sont rapides depuis les
50 dernières années. Certaines nécessaires et très utiles
alors que d'autres sont discutables.
Le temps c'est de l'argent, on pousse et on pousse encore.
Plus le temps de savourer le café du matin avant le travail,
pas le temps, car on doit aller travailler, et notre égo nous
a conseillé d'avoir une maison en banlieue c'est-à-dire loin
de notre travail pour avoir la "tranquillité" lorsque nous
sommes à la maison..... le peu de temps nous y passons.
Le travail, le travail, puis les obligations commencent, donc,
on fait du temps supplémentaire. Le ou la conjointe doit
mettre la main à la pâte en se trouvant un travail aussi.
Tous les soirs nous revenons à la maison, fourbus.
Pas de repos possible, à la maison nous attend; la préparation
du souper pour les enfants et pour nous. La vaisselle, les devoirs,
l'entretien de la maison. Pas le temps de relaxer pour lire ou
pour regarder la télé. Trop tard pour l'exercice, trop tard pour
préparer les repas à venir et encore moins de planifier la semaine.
OUF !
Se produit alors un changement dans nos besoins et priorités.
Réunion au sommet de la famille. Répartition des tâches, nous avons
beau tourner et retourner la situation, le bilan est
toujours le même, nous manquons de temps !
Mais qu'est-ce qui presse tant ?
L'égo nous propose insidieusement: allons au plus simple
et au plus rapide. Commençons notre plan de vie organisée
pour le siècle dans lequel nous vivons.
Priorités:
. Hypothèque = la nécessité de travailler
. Maison secondaire = la nécessité de travailler
. Auto = la nécessité de travailler
. Sport, détente, activités en famille, rencontre
avec les amis. Préparer les repas = Pas le temps
Solutions:
Le matin, café sur la route, pas de déjeuner.
Le lunch au resto c'est plus rapide et de plus on
n'a pas eu le temps de se faire un lunch.
Les pauses café, pas le temps, juste un café.
Le souper ?
Pas le temps, mais des choix, on appelle
au resto pour une livraison de poulet, pizza ou autre.
On mange au resto. Ou on arrête à l'épicerie, non pas
pour acheter de quoi cuisiner, mais bien pour
acheter les plats tous préparés.
Ah! J'oubliais ! les enfants, les mêmes choix s'imposent,
mais les quantités diffèrent. Pour l'école on leur donne
des $$$ et ça ira.
Mais que dirait l'égo si nous nous montrions fatigués ?
Bien sûr, il ne faut pas généraliser, à chacun de
voir ses priorités. Je suis simplement triste.
J'en viens enfin au but de cet article.
Ou presque, car il y a tant à dire.
Notre vie effrénée n'est pas unique, nous voilà donc
dans le cercle vicieux de la vie et de l'égo.
Pour réussir à nous nourrir rapidement ou plutôt
nourrir notre égo, l'homme inventa la production extrême.
Une population grandissante avec besoins aussi grands
qu'inutiles demande plus.
On cultive sous produits chimiques afin de récolter en masse et
surtout sans perte. La perfection d'un aliment doit être maximale
à tous les niveaux pour satisfaire notre égo.
On élève des animaux en grande quantité dont la vie n'a plus
d'importance, tout est calculé. Pour du poulet, il faut tant
de jours en vie, pour la viande rouge le temps diffère et
la même chose pour les porcs et autres.
Chacun a sa date de naissance ET sa date de décès.
Avec ou sans hormone selon la vitesse de la
maturité nécessaire.
Il faut faire vite, car la demande est forte.
Et quand ce n'est pas assez rapide ou impossible de cultiver,
hé bien on importe avec tout ce que cela comporte.
Puis viennent les usines de transformation, on transforme,
on emballe, on SURemballe et on livre rapidement.
Mais ça va tellement vite que nous en avons oublié
que les effets pourraient être désastreux.
On a oublié de planifier, de rechercher ce qui
arrive à tous ces emballages et SURemballages.
On a oublié les effets négatifs du transport.
On a oublié les effets de la pression sur la santé de l'homme.
Pendant ce temps....
Des millions de personnes sont sous-alimentés
et mal nourris lorsqu'ils le sont.
Et on a des êtres étranges qui poussent les recherches
pour trouver des solutions aux malheurs causés par l'homme lui-même.
Passionné par la puissance et dirigé par l'égo, l'homme veut
conquérir le monde.
Il entre alors en friction avec d'autres idées et d'autres
populations. La friction n'étant pas suffisante
pour ses besoins, l'homme qui veut tout, est prêt à tout.
Il faut maîtriser l'ennemi devenu par différence de choix de vie.
On maîtrise par la guerre, la guerre pour le pétrole,la guerre pour
la religion, la guerre pour la terre, la guerre pour le POUVOIR.
Par les armes les hommes croient devenir maîtres de l'univers.
Chacun devient meilleur que l'autre, chacun veut prouver
son pouvoir sur l'autre, sa grandeur !
Combien d'argent passe dans les guerres plutôt que de
nourrir son peuple ?
L'univers, mais oui ! À qui appartient-il ? À moi, à moi, non, à moi.
Allons sur la Lune, allons sur Mars, allons partout.
Allons laisser nos déchets partout dans l'atmosphère
déjà obèse de notre inconscience.
Combien d'argent est dépensé pour gérer nos déchets?
La terre étouffant sous nos déchets non dégradables
ou si longs à se dégrader n'en peut plus.
Mais nous, les hommes brillants, avons vu tout cela et avons
trouvé la solution, allons sur une autre planète puisque la nôtre
n'est pus viable.
Puisque notre terre est devenue une terre de plastique.
Prenons l'argent durement gagné pour faire des recherches
et trouver où nous pourrions vivre sainement.
Je suis triste et je me pose des questions, et si l'homme
se conscientisait et prenait tout l'argent investi
dans les armements, les guerres et en recherche
d'un monde lointain pour gérer ses lamentables
actions.
Prendre cet argent pour nettoyer nos dégâts, pour
nourrir nos peuples, pour aérer l'atmosphère et l'air que
nous respirons et qui nous donne une vie enviable.
À quoi bon mourir plus vieux si nous sommes cloués par
la maladie que nos actes auront causée ?
Je suis loin, très loin de connaître la ou les solutions,
mais je réalise tout de même dans quel merdier nous sommes.
Le but n'est que pour nous faire réfléchir. Je suis triste.
Peut-être que cet article engendrera des idées et des
échanges constructifs.
Peut-être que de cet article naîtront des solutions.
Peut-être suis-je naïve, mais je prends tout de même le droit
de rêver à une vie meilleure.
Nous avons tous nos rêves, le mien est de vivre sainement et
paisiblement sur une terre qui nous a nourris, nous nourrit et
qui, je l'espère, continuera de le faire sous les mains aimantes
de l'homme, de la nature et de la terre.
Bonne lecture.